FAUT-IL PAYER POUR TRAVAILLER EN VENTE DIRECTE ET MARKETING DE RÉSEAU ?
Je vous dirais que cela dépend de ce que vous voulez faire, de l’entreprise, du type de produit, mais pas seulement car cela dépend aussi du concept et type d’activité que l’on vous a proposé.
Payer pour travailler n’est pas dans les mœurs de chacun et pourtant on le fait tous les jours, que l’on soit salarié du privé ou fonctionnaire ou un indépendant et chef d’entreprise.
Car il faut bien mettre de l’essence dans la voiture, son “scout” ou payer son transport en commun en prenant soit le bus, le tram ou le métro, il y a bien toujours des frais annexes qui de toutes façons ne seront pas remboursés par l’employeur car ils n’en ont pas tous les moyens sauf si vous travailler dans une grande entreprise (et encore !?).
L’achat de votre véhicule pour aller travailler n’est pas gratuit, si vous n’avez pas l’argent pour le payer cash il faudra bien faire un crédit.
Sans compter vos vêtements car tous les employeurs ne remboursent pas forcément, d’ailleurs quasiment jamais, si on prend un commercial il doit s’habiller costume et éventuellement cravate et souliers, cela représente un coût certain et croyez moi l’entreprise ne vous fera pas de chèque.
Pour les repas c’est la même chose, certains employeurs peuvent prévoir une indemnité de repas mais sachez que plus de 80% de ces entreprises ne le proposent pas.
Donc un salarié paie indirectement pour travailler.
C’est encore plus vrai pour un indépendant car il devra assumer l’intégralité des charges afférentes à son activité professionnelle.
En ce qui nous concerne, c’est à dire la vente directe, est-il normale de “Payer pour travailler”, la réponse est OUI, MAIS tout dépend du concept que l’on vous a proposé.
Deux cas de figures :
Société de vente directe ‘classique” :
Bien souvent ces entreprises proposent un statut de vdi mandataire avec un kit produits gratuit, mais aussi avec un objectif de chiffre d’affaires à réaliser dans un temps limité autrement vous risquez de payer vos produits de démarrage, c’est assez fréquent.
Avec ces sociétés on s’approche du statu de salarié, d’ailleurs souvent on vous propose le statut de VRP au bout d’un certain temps dans l’entreprise et si vous avez fait vos preuves.
Société de vente directe et marketing de réseau :
Pour ce type de société et dans la grande majorité des cas on va vous proposé un statut de VDI “Acheteur revendeur”.
Pourquoi?
L’approche de ces entreprises est de mettre en avant la liberté d’entreprendre et de créer son entreprise de vente directe en qualité de distributeur indépendant.
Vous comprendrez aisément que ce qui est proposé n’a rien à voir avec un travail de salarié puisque là on va vous parler d’Opportunité d’affaires et de création d’entreprise, il sera donc nécessaire de faire l’acquisition d’un set produits et d’en payer le montant.
Votre investissement de démarrage ne DOIT PAS dépasser les 150€ à 200€, cela reste un investissement raisonnable avec surtout peu de risque et facilement rentabilisé en deux ou trois ventes privées.
Le marketing de réseau représente un concept de distribution très très rentable pour des personnes sérieuses voulant réussir la création de leur propre affaire.
Comparativement à un commerce classique où vous devrez payer beaucoup plus pour travailler, à savoir :
– Louer ou acheter un local, entre 500€ à 1000€ par mois parfois plus …
– Achat d’un stock produits de plusieurs milliers d’euros
– Installer et agencer le rayonnage du magasin
– Peut-être embaucher un ou deux salariés
– Payer un comptable, 1500€ dans l’année voir plus
– Payer des charges URSSAF – RSI – TVA
– Achat ou location d’un véhicule pour d’éventuelles livraisons
EST-CE QU’IL Y A BESOIN D’EN RAJOUTER OU ON ARRÊTE LÀ ?
J’ai personnellement travaillé comme commercial dans une grande entreprise Française et on devait acheter les objets publicitaires de la société si on souhaitait en offrir à nos clients, malgré que ces objets étaient au logo de l’entreprise
L’ARGUMENT OU PLUTÔT L’OBJECTION DE DIRE “JE NE VEUX PAS PAYER POUR TRAVAILLER” EST UNE FAUSSE VISION DES CHOSES !
Même si la réflexion est fondée, la question à se posée serait plutôt “Combien suis-je prêt à investir de mon argent pour réussir” !
Qu’en pensez-vous ?